Au service de la santé et du bien-être, en complément de la médecine allopathique, ce Dispensaire regroupe des thérapeutes diplômés et reconnus.

Chaque thérapeute intervient bénévolement pour le Dispensaire. A ce titre, il lui est demandé de n'assurer qu'une demi-journée de présence par mois.

En conséquence, le Dispensaire propose à l'usager un suivi au sein d'une même thérapie, mais pas nécessairement avec le même thérapeute. 

Ce fonctionnement garantit également que le Dispensaire ne soit pas un lieu de promotion pour les thérapeutes.

Par contre en ce qui concerne l'écoute psychologique, un suivi avec le même thérapeute est possible.

La liste des thérapeutes, leurs diplômes et leurs parcours professionnels est disponible sur demande au Dispensaire.

En Médecine Traditionnelle Chinoise (M.T.C.), dont les fondements remontent à 4500 ans, il est écrit que lorsqu’un thérapeute reçoit un patient :

- il doit dans un premier temps converser avec lui, .

- si cela n’est pas suffisant, il peut intervenir sur son hygiène de vie, notamment à travers l'alimentation, le sommeil, les exercices physiques...,

- si cela ne suffit pas, il peut utiliser l’art de la circulation des énergies c.a.d l’acupuncture, les Tuina (mobilisations musculo-squelettiques), ainsi que les massages de type Do-Inn ou Shiatsu,

- si cela n’est pas suffisant, alors, il peut avoir recours, à la pharmacopée.

- et si cela ne suffit pas, il doit envisager la chirurgie.

En M.T.C., il est précisé que "sans blessures intérieures, les maux extérieures ne peuvent pénétrer". C’est-à-dire que les attaques extérieures, comme les microbes, les virus, le vent, l'humidité, le froid, la chaleur, un choc psychique ou émotionnel, etc. ne peuvent atteindre le corps que si celui-ci est en état de faiblesse.

Les médecines holistiques, comme les médecines traditionnelles, ont une vision commune, celle que l’être humain est mué par une énergie vitale, appelée Qi en M.T.C., ou Prana en médecine ayurvédique. Cette énergie vitale permet l’auto-régulation, l’auto-défense et l’auto-guérison du corps.

Ces médecines ont comme point commun d’agir sur l’énergie vitale, en apportant une information qualitative, plutôt qu’une suppléance quantitative comme peut l’apporter la pharmacopée. Qu’elle soit phytothérapique (médecine des plantes) ou chimique (médecine allopathique), la pharmacopée agit alors comme une intervention extérieure sans se soucier de la cause de la défaillance de l’organisme. Son intervention se justifie en cas d’urgence, ou de non réaction du corps aux différentes techniques énergétiques.

Que l’information soit transmise par la parole d’un psy, par l’aiguille d’acupuncture, par une pression du pouce, par des granules homéopathiques, ou par une correction ostéopathique, elle a toujours une visée d’auto-régulation et donc d’auto-guérison du corps tant psycho-émotionnelle que physique de l’individu.

Les médecines holistiques interviennent sur les pathologies dites "fonctionnelles", c’est-à-dire lorsque la maladie n’a pas encore pénétré suffisamment en profondeur pour endommager l’organe.

Lorsque ce stade est atteint, les pathologies sont appelées lésionnelles ou lésions organiques, et l’intervention de la pharmacopée, voir de la chirurgie, peut être opportun.

Il existe une complémentarité entre la médecine allopathique et les médecines holistiques.